Quels liens entre les émotions et la santé physique?
Dans ce nouvel article, je m’interroge sur les liens entre les émotions et la santé physique.
Lors d’une épidémie, pourquoi telle personne tombe malade et telle autre personne ne tombe pas malade ?
Oui, il y a les facteurs de risque, mais à même risque on est quand même pas tous égaux.
J’ai lu quelque part que : « La maladie, c’est une émotion qui a perdu le lien avec sa source »…
Dans le contexte d’une épidémie, ma façon de comprendre cette phrase est que :
- Si j’ai peur d’une épidémie mais que je sais où se trouve la source de cette peur en moi, j’ai des chances de ne pas tomber malade
- Et à l’inverse, si j’ai peur mais que c’est une peur irrationnelle, qui part dans tous les sens, j’ai plus de risque d’attraper cette maladie
Je n’ai pas la réponse à cette question, mais par mon expérience personnelle de la maladie et des atteintes à ma santé physique suite à des accidents, j’ai une conviction profonde de l’impact de nos pensées et de nos émotions sur notre physique.
Pensées -> Emotions -> Santé physique
Je vais vous donner un exemple de ce cheminement.
- Reprendre une activité après un long arrêt => mettre toutes les chances de son côté
- être prudente
- max 1 heure max/jour par beau temps
- la semaine quand il y a peu de monde
- se faire plaisir
- reprendre confiance
- Temps et neige splendides = décision de redescendre en station à ski
- Découverte à mi-chemin que la piste est fermée => s’arrêter, réfléchir => Que faire?
- prendre la piste fermée que d’autres personnes empruntent ? non, dans mes propres valeurs, principes, on ne prend pas une piste fermée
- continuer sur la piste ouverte pour prendre un télésiège et remonter au sommet?
- piste moyennement appréciée
- ça va dépasser le temps de ski maximum prévu
- un sentiment de « pas envie », d’énervement, voir de colère monte à l’intérieur de moi
- Reprendre son trajet par la seule solution possible selon sa propre éthique, mais dans un état émotionnel fragilisé
- Prudence toujours
- deux virages, une bosse, skis croisés et ligaments déchirés
- Reprendre une activité après un long arrêt => mettre toutes les chances de son côté
Et ensuite ?
Ben voilà…
- reprise de l’activité terminée pour cette année
- Prise de conscience de l’impact des pensées sur les émotions et la santé physique.
- Piste moyennement appréciée, durée dépassée, je n’en avais pas envie et j’étais énervée
- Je reprends ma descente au milieu de ces pensées et émotions négatives
- Résultats : je n’ai pas fait cette piste et n’ai pas dépassé le temps maximum prévu
- Conséquences : ma santé physique est atteinte
Conclusion
La vie est une recherche constante d’équilibre entre notre physique, notre vitalité, notre sensibilité et notre spirituel.
- Tout bébé déjà, trouver un équilibre physique pour tenir assis, pour faire ses premiers pas
- Petite enfant ensuite trouver un équilibre de vie lors de la séparation du cocon protecteur (papa/maman, maman de jour, crèche) pour aller à l’école et l’apprentissage de l’autonomie (se gérer seul dans un nouveau milieu)
- Puis à l’adolescence développer un équilibre de sensibilité entre les valeurs – principes reçus (qui ne nous conviennent pas ou plus forcément) et celles que l’on se crée pour devenir un adulte responsable, créateur de sa vie, de ses pensées
- Et le reste de notre vie, on cherche constamment un équilibre entre les 4 parties qui nous construisent, physique, vitalité, sensibilité et spirituel pour se rapprocher du pourquoi on est sur cette terre.
Et quand une de ses quatre parties prend le dessus, il peut paraître vraisemblable qu’un petit bobo, une maladie, un accident arrivent pour nous rappeler à l’ordre.
- Pour en savoir un petit peu plus je t’invite à aller l’article suivant:
La Nature Humaine par l’approche des 4 dimensions
Le conseil du mois
Dans les difficultés il faut essayer de prendre du recul et ne pas s’auto-flagoler (par ex., se dire : « je suis nul »)
Un des moyens pour y parvenir est de poser sur papier l’incident et de prendre le temps de chercher ce qui peut être ou devenir positif de cet incident.
La parole du mois
Celui qui est incapable de maitriser ses émotions se rend lui-même prisonnier de sa propre vie.
Inspiré de Claudette Duquette
Intéressant de lire les circonstances de cet accident et l’analyse que tu en fais. Que faire quand la réalité ne correspond à ce qui était prévu (piste fermée). Ca me fait penser à ce que je travaille dans ma vie, en méditation, vivre et accepter l’instant présent. Je crois que le mot clé c’est « accepter », » accueillir », et prendre le temps d’accueillir les nouvelles données du présent. C’est pas ce que j’avais prévu, mais c’est ok pour moi comme cela. Travailler sur cette acceptation du présent, devrait permettre de garder l’équilibre entre les différentes fonctions citées dans ton article…. à méditer.
Merci pour ton partage… Oui acceuillir permet d’accepter… et je complète en précisant que ce n’est pas égal à se résigner… car pour moi se résigner n’est pas forcément être en accord avec ce qui arrive mais le subir…